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AUTOMATIC YIELD : LE CHAÎNON MANQUANT ENTRE PROGRAMMATION ÉDITORIALE ET MONÉTISATION DES CONTENUS

Les éditeurs produisent des contenus. Des tonnes de contenus. Vers lesquels rediriger les internautes ? Jusqu’à aujourd’hui, cette décision se faisait sur la base d’un arbitrage assez subjectif, faisant fi d’une question absolument cruciale : « quelle est la valeur de chacun des contenus présents sur mon site ? »

Avec Automatic Yield, nous changeons de manière fondamentale la façon dont les éditeurs vont pouvoir développer leur audience.

Pendant longtemps, nous avons procédé à de nombreuses approximations. Nous nous disions que telle section d’un site avait sans doute plus de valeur que telle autre, car une campagne y était diffusée et générait sûrement des revenus importants. Ou tels types de contenu ont intrinsèquement plus de valeur que d’autres… On a souvent entendu dire par exemple que « les pages qui contiennent de la vidéo génèrent plus de valeur ».

En faisant quelques tests, on s’est aperçu que le rendement d’une page vidéo pouvait varier de 60 % en une seule journée, la valeur globale de cette page variant jusqu’à 262 % en seulement quelques heures. Pourquoi ?

Parce que les groupes média diffusent des formats publicitaires extrêmement variés avec des programmations et des ciblages très différents. Les sources de revenus publicitaires sont donc de plus en plus complexes et diversifiées, ce qui explique que la valeur d’une page, quel que soit son contenu, fluctue en continu. Et pas seulement d’un mois à l’autre. Tous les jours, d’une minute à l’autre.

En acquérant Revee, nous avons construit une technologie offrant aux éditeurs la possibilité de suivre en temps réel le revenu généré par chacune de leurs pages, leur permettant ainsi d’optimiser automatiquement la monétisation de leurs sites.

Le lien entre programmation éditoriale et génération de revenus

Tout commence par l’intégration d’Automatic Yield aux Ad Servers. Les Ad Servers comme DFP ne sont pas conçus pour donner la valeur d’une page. Ils traquent chaque pub et regardent la distribution et la monétisation de chaque pub séparément. La technologie que nous avons créée nous permet de voir l’ensemble des sources de revenu passant par un Ad Server (y compris Outbrain) et de créer une photo instantanée du revenu généré par chaque page d’un site, en temps réel. Une technologie qui résout aussi un problème humain : historiquement, les régies internes aux éditeurs et les équipes éditoriales n’ont jamais étroitement collaboré. Automatic Yield permet de réconcilier ces deux sphères.

On sait aujourd’hui que les éditeurs ont perdu 32 % du trafic généré par Facebook entre janvier et février 2015, et que Google et d’autres canaux d’inbound sont de plus en plus compétitifs. Face à cette situation, les éditeurs ont besoin de nouvelles solutions. Avec Automatic Yield, Outbrain crée un nouveau moyen de générer du trafic tout en étant rentable. Et en maintenant la capacité des éditeurs à proposer aux lecteurs des contenus personnalisés générateurs de revenus.

Article original écrit par Matt Crenshaw